Aujourd'hui, je fait de vos insultes des colliers, de vos regards des bracelets et de mes larmes des robes somptueuses. Je me sert de mes erreurs pour aller de l'avant. J'envoie valser l'horreur du monde pour prendre le temps d'apprendre a aimer cette personne que vous haisser, ce visage qui vous repugne. Je prends le temps d'apprendre a m'aimer car c'est moi et que je ne voudrais être personne d'autre.
La dresseuse de mots
Des fois il faut partir pour mieux revenir. Mais il ne veut pas. Alors je partirai au coucher du soleil, lorsque ma vie sera plus silencieuse que lors d'un enterrement. Loin de moi cette ambience lugubre. Je veux juste partir en paix, est ce trop demander ?
La dresseuse de mot
Tu es belle. Tu es recherchée. Tu es merveilleuse. Ne te laisse pas aller. Ne te fais pas de mal. Tu vaux de l'or et personne ne veut te voir souffrir. Ce n'est pas la fin. La façon dont tu te sens maintenant va passer. Parce que tout change un jour ou l'autre. Les choses iront mieux. Des personnes t'aimes, il y aura toujours quelqu'un pour toi. Ne fais pas quelque chose d'irréparable et permanent pour résoudre quelque chose de temporaire. Tu es meilleure que ça. Toutes les étoiles on besoins de connaitre les ténèbres pour apprendre a briller. Tu comptes et peu importe ce qu'en pense les autres. Sache que c'est vrai. J'écris pour toi, parce que je m'en préoccupe. On ne devrait laisser aucune personne seule pour affronter de tels choses. Continue, vie. Sois un soldat. Combat avec fierté dans cette guerre contre toi même. Parce que tu le peut. Et parce que tu vas gagner.
la dresseuse de mot
Ce n'est pas le paysage qui change mais l'endroit d'où tu le regarde.
La dresseuse de mot
La dresseuse de mot
Toutes les notes une par unes. Le morceau prend forme. Une symphonie dans mes oreilles. J'y déverse ma colère. Celle provoquer par tes mots. C'est fou comme un mot peut m'atteindre. Mais pas n'importe lequel. Ton mot. Tu as trouver le point faible. Je me demande ça fait combien de temps que tu attendais ce moment. Peut être depuis le début. Depuis que tu m'as fais la bise. Depuis que tes lèvres on frôler les miennes avec les tiennes. Tu as démarré notre histoire pour lui trouver une belle fin, et pas pour la vivre. Tu savais que ça ne menais à rien. C'est ce que tu voulais. C'est pour ça que tu m'as chuchoté des je t'aime. Pour que ça fasse encore plus mal. Toujours plus mal. Pour que ça me brise. Et maintenant mon instrument en subit les conséquences. J'arrête mon archer pour ne plus entendre les notes de ma colère. Quel est l'horreur que tu m'as fait jouer, tel un pantin docile ? Je me retourne. Mon petit frère me regarde et il a peur. Il a peur de ces notes que tu as fait naitre en moi.
J'ai cru qu'un je t'aime pourrait tout arranger. Apparement je me suis trompée. Je cache mes émotions derrière le parapluie du temps. Mais toi tu as remarqué que je faisais semblant. Semblant de rire, semblant d'aimer, semblant de m'amuser. Au fond j'en ai rien a faire. Mais j'ai peur du regards des autres. Je peux assumer qui je suis mais qui dit que ça plaira a des gens. Qui sais si je vais pas me retrouver seule. Seule et différente. On me dit que la différence et la solitude vaut mieux que le faux visage. C'est que vous ne le vivez pas. Soyez seul, jugez et votre avis changera. Comme l'avis de tout ceux qui l'ont vécu a changer. Assumez son vrai visage c'est prendre le risque de ne pas être aimer. Faire semblant c'est s'assurer la paix. Je cache mes émotions derrière le parapluie du temps. Et tu n'en a rien a faire de mon je t'aime. Il ne me reste plus qu'a faire semblant.